Mercredi 31 juillet, parcours de Toulouse la Ramée : je décide de fêter mon nouvel index de 16,7 (fraîchement remonté de 0,1…) pour tenter un départ des blanches.
Mine de rien, ça me pend au nez ! Il vaudrait mieux que je m’y habitue… Et puis mon objectif, pour 2013, c’est de rendre une carte à 1 chiffre.
Avec les températures caniculaires, le départ a été réservé à 7h30 (oui, il fait déjà jour) et, après quelques balles d’échauffement, nous nous rendons sur le départ. Nos 2 partenaires du jour y sont déjà.
J’annonce donc que je démarre des blanches. Petit pincement au cœur en voyant les regards admiratifs des 3 autres… bon, ça y est, j’ai la pression pour ce premier départ… Ils s’attendent sûrement que je joue comme un pro, mais j’ai à peine l’index qu’il faut. Va falloir assurer.
Ca tombe bien, le trou 1, à La Ramée, c’est un par 5 court de 431 mètres. Un bois 3 sans trop taper histoire de jouer droit, un fer 6 et un pitch suivi de 2 putts me permettent d’attaquer par un par bien assuré. Je respire.
Bogey sans grand enjeu sur le 2, puis un départ raté à gauche sur le 3 (par 3) et une approche roulée trop courte sauvée par un putt depuis l’extérieur du green qui rentre pour un par revenu du Diable Vauvert. Tout va bien. 2 bogeys plus tard, arrive le trou numéro 6 que je redoute particulièrement.
C’est un par 4 de 375 m avec souvent le vent de face. Les ouvriers sont en train de travailler dans le bunker, en plein dans ma ligne de tir et dans mon range de distance. J’ai beau crier, leur faire des gestes, siffler : ils me voient, mais ne bougent pas.
Va falloir taper. J’esquive bien le bunker par la droite limite rough. Un fer 5 à 150m se pose à 2 mètres du trou. Joli putt pour un premier birdie depuis longtemps.
Trou 7, je tape la balle avec une sensation bizarre. Enfin, sans aucune sensation. Impossible de savoir si elle sera longue ou courte, droite ou à gauche, slicée ou hookée. Et comme avec le soleil rasant (il est 8h30) je la perds immédiatement, je remets une provisoire.
Je retrouverai ma 1ère au centre du fairway. Courte.
Je reste court pour prendre le green (entre un obstacle d’eau et un bunker… je ne me plains pas) et comme le drapeau est juste derrière le bunker, je vais tenter une balle flopée en ouvrant mon Pitch. Il va falloir que je travaille ce coup au practice, car ma balle part à 90° à droite dans le bunker à 10 mètres… Double Bogey, mais c’est le trou le plus dur du parcours, 2 points quand même…
Un nouveau birdie grâce à un putt du bord du green et un par « à la régulière » (fairway touché, green en regulation et 2 putts pour finir cet aller en +3 ! Intense jubilation ! Mais il reste 9 trous…
Par sur le 10 (un long par 3 de 154 mètres) et c’est le drame sur le 11 : ma balle part en pull sur la gauche du fairway et part dans une zone que je connais pour être un triangle des Bermudes pour mes balles ! Y a 3 genêts qui se battent en duel, le rough est court, mais une fois sur 4 je perds ma balle.
Balle provisoire qui part droit et long (elle finira dans le rough à cause de sa longueur et du léger dogleg). Je ne retrouverai jamais ma première et après avoir cherché (trop) longtemps, je ne réussis pas à m’y remettre et je finis sur un triple bogey (autant donc sur ce trou que sur le front 9…)
Le trou suivant démarre par une balle dans le bunker de fairway et je tente une sortie au bois. Ratée. Ma balle file dans un obstacle d’eau (vide). Je le retrouverai, on avance.
Mais je ne la retrouve pas… Je finis donc par droper très énervé (c’est la seconde balle que je perds en terrain découvert sur 2 trous de suite) pour finir le trou en 6, malgré tout.
Je retrouverai ma balle en allant au trou suivant. J’aurai pu tenter le par. Tant pis, faut pas se sous-estimer en longueur :p
Bogey, Par, Par, Bogey. C’est régulier et surtout, je tape loin et délié. Je sens vraiment le lag et les mains qui reviennent pour fouetter la balle sur les bois comme sur le fers. Le putting est bon, les bois et les fers précis. Le pied.
Arrive le 17. Il me manque 1 point pour jouer mon index, malgré une bulle. Et c’est l’erreur de club : je reste court alors que ma balle monte et est freinée par le vent. Ca pardonnerait sur un autre trou, mais là, c’est de l’eau devant. Je retape et met ma balle sur le green et 3 putts (mon premier du parcours). 0 point.
Au 18, mon drive part au pied des arbres à gauche, sortie hasardeuse, trop risquée, et malgré un joli putt, je finis avec 0 point aussi.
Je rends une carte à +16 pour mon premier départ des blanches avec 4 trous catastrophe. Mais surtout, et j’espère le retrouver demain (compétition à Téoula), j’ai senti dans mon swing une vrai différence.
C’était délié, frappé et avec des mains qui travaillaient vraiment la balle avec comme résultat de produire des départs longs et droits qui m’ont permis d’attaquer les greens au fer sans souci.
J’ai manqué un peu de concentration sur les 2 derniers trous (ma mère n’aurait pas dû me dire que je drivais super bien 🙂 ) mais je suis content.
Les statistiques (voir l’article [link2post id= »2605″]Où devez-vous progresser pour baisser votre index ?[/link2post]) :
7 fairways touchés
4 GiR
7 chips/bunkers/pitch
30 putts
2 birdies
6 pars
Bref, sans ces 4 trous catastrophe que j’aurais pu largement éviter (au moins 2 d’entre eux) le reste était très bon. C’est sur la bonne voie !
Dites-moi si ce genre de compte-rendu vous plaît.
2 réflexions sur “Un parcours (presque) parfait”
Oui compte rendu sympa
J’ai bcp aime la séquence émotion du départ aux boules blanches … Étant classé 18 je n’y suis Pas encore mais j’imagine la même chose :-p
Je vis un peu la meme chose peu en ce moment 3 trous casquettes par partie depuis le début de l’été qui m’empechent de descendre l’index alors que le reste est plutôt pas mal avec de bonnes séquences de pars et boggeys ou de birdies’ zone.
À bientôt
Remi
J’ai fait une compétition depuis dont je vais faire le compte rendu, mais globalement, pour citer Patty Berg : Plus on y joue, moins on le comprend :p
Merci de votre commentaire.