Voila, c’est ici : vous allez découvrir quelle est l’erreur la plus commune chez les golfeurs qui manquent de distance…
Le geste du bûcheron
C’est peut-être ce que je vois le plus chez les golfeurs qui manquent de longueur (et de régularité) : ils swinguent avec les bras.
C’est-à-dire qu’au moment de l’impact leurs bras et leurs épaules sont en avance sur le bas de leur corps.
Et ça a de nombreuses incidences sur leur swing :
Une trajectoire extérieure/intérieure
Il faut que les hanches soit ouvertes pour que le club puisse se projeter vers votre cible.
Si les bras sont en avance sur les hanches, alors le club va partir sur votre gauche (pour les droitiers) et créer une trajectoire extérieure / intérieure. C’est mécanique.
Le problème ? C’est que, d’une part, vous allez perdre en compression (cf. Les 7 Lois pour Compresser la Balle au Golf) et que d’autre part, pour aller vers votre cible, vous allez devoir bloquer les mains.
Le club ouvert va ajouter du loft et vous perdrez de la distance et, en plus, la balle glissera sur le club.
Bref, c’est la triple peine.
Et ce n’est pas tout…
Un swing qui ralentit
La vitesse ne se crée pas uniquement avec les bras.
La vitesse se crée en appuyant la vitesse des parties les plus proches de la tête de club (dans l’ordre : poignets, bras, épaules) sur les parties les plus proches des appuis au sol (dans l’ordre : pieds, jambes, hanches, abdomen).
C’est la technique Ariane.
Dans la fusée du même nom, chaque étage démarre sur un étage inférieur qui est toujours en train d’accélérer.
Sinon le corps va continuer à compenser…
L’aile de poulet
Autre conséquence pour que le club puisse aller quand même un peu vers la cible, vous allez devoir plier le bras gauche (sinon, vous allez vous faire mal).
C’est la chicken wing (l’aile de poulet).
Au lieu de libérer votre puissance vers la cible, elle va se libérer à gauche (pour les droitiers), donc la puissance sera moins efficace.
Blocage du release
Pour pouvoir faire du release (en gros pour relâcher la puissance emmagasinée à la montée), vous devez faire plusieurs choses :
- Tendre votre bras arrière (droit pour les droitiers, gauche pour les gauchers) ce qui est impossible si votre bras gauche est plié
- Faire passer la main droite par-dessus la main gauche (la fameuse supination) ce qui est impossible si vos poignets sont verrouillés
- Envoyer vos mains vers la cible ce qui est impossible si elles partent déjà vers la gauche
Bref, aucun release, aucune traversée de la balle.
Ceci étant dit, comment on fait ?
Comment corriger cette erreur ?
Les bras
Première chose à faire, il faut arrêter d’utiliser les bras pour créer de la rotation, ce n’est pas leur rôle dans le swing.
Ils ont chacun rôle spécifique (ici pour les droitiers)…
Le rôle du bras gauche
Il est là pour donner la distance et pour transporter le lag. Il doit rester tendu tout au long du swing (même à la montée, si possible, mais sans être une obligation).
Le rôle du bras droit
Il est là pour se plier et se tendre pendant l’impact : c’est lui qui lance le club dans la balle et qui permet une bonne traversée.
Ce travail du bras droit peut se faire de manière passive ou active. Si vous jouez plus de 15, commencez de manière passive…
Des bras inactifs au début du downswing
Au début du downswing, les bras doivent être passifs. Vous pouvez accentuer le mouvement en tirant sur le grip vers le bas, mais dans un premier temps, vous pouvez vous contenter de les laisser suivre le mouvement.
Le résultat sera déjà spectaculaire.
C’est ce que je vous montre dans « La technique volée au Moyen-Âge pour envoyer la balle plus loin« .
Le corps
Vous devez créer une rotation en accélération jusqu’à l’impact.
Quand votre corps arrête d’accélérer, alors vous commencez à relâcher le lag.
C’est un concept essentiel du swing : on ne conserve pas le lag, on le transporte.
Et la seule façon de le transporter est d’accélérer.
Aérien ou terrien ?
On me pose souvent cette question quand je parle de rotation, mais ça n’a rien à voir. Cette distinction sert à savoir par où on déclenche le swing.
Mais en réalité, tous les swing s’appuient sur le sol.
D’abord les pieds, puis le reste…
Votre rotation va donc commencer par vos pieds via une reprise d’appuis, puis se transférer vers vos genoux, puis vos hanches, puis votre abdomen et votre torse.
Ensuite, les épaules, les bras et les poignets vont se mettre en action.
Chaque « étage » va accélérer sur la vitesse du précédent et c’est ce qui va créer la vitesse de votre swing.
Aller plus loin, toujours…
Quand tout ça est bien en place, que vous faites une bonne rotation, en accélération jusqu’à l’impact et que votre lag est bien transporté jusqu’à l’impact, le release se fera alors de manière totalement naturelle (voire passive) car il sera déclenché automatiquement par le ralentissement.
Vous allez alors pouvoir remettre en place des bras plus actifs, mais une activité de lancer, pas de rotation.
Mais ce sont déjà des techniques avancées. Alors…
Par où commencer ?
Dans cette vidéo, je vous montre une technique inspirée d’une arme de siège médiévale qui fonctionne exactement comme Phil Mickelson !
Vous allez mieux comprendre ce que doivent vraiment faire vos bras…
1 réflexion sur “L’erreur n°1 des golfeurs qui manquent de puissance”
Malgré mes 82 ans et 25 ans de golf j’ai toujours envie de progresser au golf même si je ne fais plus de compétition